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Consultez régulièrement les "conseils aux voyageurs" sur le site diplomatie.gouv.fr. Si vous êtes français, n'oubliez pas de vous immatriculer à l'ambassade de France. Cela permet de recevoir des courriels ou sms.

 

  Attention à la nouvelle numérotation, cliquez sur ce lien !

 

 

Services Police-secours et pompiers

Le fonctionnement du téléphone est aléatoire en Guinée, y compris pour les services d’urgence.
Les numéros de téléphone actuellement en vigueur pour appeler les secours sont ceux des BAC (brigades anti-criminalité) :
- Tél 60 20 10 67 (Quartier de Taouyah, Hamdallaye, Gbessia, aéroport)
- Tél 60 25 81 60 (Quartiers de Kaporo rails, Ratoma)
- Tél 60 25 81 62 (Quartier de Matoto)
- Tél 60 25 81 63 (Quartier d’Enta)
Ces numéros peuvent également être joints lorsque l’on est témoin d’un fait criminel.

L’ambassade peut être jointe aux numéros suivants :
- Heures ouvrables (8h15-17h) : (224) 30.47.10.00
- En dehors des heures ouvrables : (224) 30 45 38 27 ou (224) 63 35 42 10
- fax : (224) 30.47.10.15

 

Pour les ressortissants Français : S’inscrire au consulat
La section consulaire est située au rez-de-chaussée de l’Ambassade, boulevard du Commerce
à Kaloum.
Pour une courte durée (moins de 6 mois) il convient de laisser ses cordonnées sur le site
« Ariane » : http://www.ambafrance-gn.org/Ariane-Voyager-l-esprit-tranquille
Pour un séjour de plus de six mois, l’inscription au registre des Français établis à l’étranger
est fortement conseillée. Les informations nécessaires sont accessibles sous le lien
http://www.ambafrance-gn.org/Registre-des-Francais-etablis-hors

 

Consul honoraire :
- Kamsar (Guinée maritime) : Mme Monique Sariego, Tél : (224) 60.23.01.23 ou (224) 64.38.42.32

En cas de crise grave, une radio en modulation de fréquence (101.4-102.6-104.2), audible dans un rayon de 50 Km autour de Conakry, peut être mise en œuvre par l’Ambassade pour diffuser des consignes.

 

Le lien :  (bonne consultation)

 

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs_909/pays_12191/guinee_12255/index.html

 


Sécurité

 

Sécurité à Conakry et dans sa banlieue :

Les conditions de sécurité sont actuellement acceptables (juin 2012). Peu de vols ou d’agressions sur les étrangers.
Il convient de s’assurer que les logements sont bien fermés et n’offrent pas de tentation aux passants. En maison, il est préférable d’embaucher un gardien (les compagnies de sécurité proposent des contrats de gardiennage). En appartement, le gardiennage est souvent inclus.
Les véhicules de luxe (4X4 haut de gamme) restent cependant très recherchés et il convient de circuler portes verrouillées. Quelques « coupeurs de routes » sont toujours actifs en province.

 

Des malfaiteurs prennent en filature des personnes à la sortie de l’aéroport et les agressent à l’arrivée à leur domicile afin d’y pénétrer et de voler. Sont signalées également des attaques d’habitations ou de véhicules avec leur conducteur à bord, par des groupes armés et organisés. Ces agressions peuvent se dérouler dès la nuit tombée et dans pratiquement tous les quartiers de la capitale, les moyenne et lointaine banlieues étant plus touchées. Les agresseurs sont armés, souvent porteurs d’uniformes kaki ou noir type treillis, et parfois cagoulés. Ils n’hésitent pas à utiliser la violence.

- Circulation de nuit : L’ambassade recommande d’éviter de circuler la nuit, surtout en moyenne et lointaine banlieue, et de privilégier l’autoroute dans toute la mesure du possible pour les déplacements de nuit entre l’aéroport et le domicile. Il convient par ailleurs de ne pas ouvrir sa porte à des policiers ou militaires qui se présenteraient à l’impromptu et d’alerter immédiatement les brigades anti-criminalité et l’ambassade de France aux numéros indiqués (voir la rubrique "numéros utiles").

- En journée : Le jour, la sécurité est globalement assurée dans le centre-ville de Conakry. Il est cependant recommandé d’être très attentif dans les marchés (Niger, Madina, Taouyah) où harcèlements et vols à la tire sont fréquents, y compris de la part d’enfants. Il est déconseillé de porter des vêtements voyants, des bijoux. La circulation doit s’effectuer vitres fermées et portes verrouillées.

- Quartiers situés à l’est de Taouyah : Il est déconseillé d’élire domicile dans les quartiers situés à l’est de Taouyah sans prendre de solides précautions (blindage des portes, contact radio ou téléphonique avec l’ambassade ou un chef d’îlot). Il est conseillé aux voyageurs de choisir un hôtel de standard international dans un quartier proche du centre ou sur la corniche résidentielle.


Déplacements hors de Conakry

Pour les déplacements hors de Conakry, il est déconseillé de circuler dès la nuit tombée. Comme il y a de nombreux contrôles sur les routes ainsi qu’à l’entrée et à la sortie des villes, il convient d’avoir avec soi ses documents d’identité et les papiers du véhicule. Des attaques de coupeurs de routes sont régulièrement signalées dans la région de Mamou et sur le trajet Faranah - Kissidougou - Gueckedou - Macenta - Nzerekore.

Afin d’éviter d’être bloqué en Province et de pouvoir communiquer en cas d’urgence, il est recommandé d’utiliser un véhicule tout terrain et d’avoir avec soi un téléphone GSM fonctionnant dans la zone où vous vous rendez ainsi que les numéros d’appel de l’ambassade de France à Conakry.

 

Pour mémoire, depuis juillet 2011 (attentat contre le président de la république), onze barrages ont été mis en place sur les grands axes de Conakry entre 23h et 6h du matin. La police et la gendarmerie, appuyées par l’armée guinéenne contrôlent les passagers et les véhicules. Habituellement les contrôles sont courtois pour les étrangers. Il convient de s’armer de patience et de ne pas répondre aux demandes de versement d’argent.
Le 5 juin 2012, les autorités ont levé la plupart des barrages mais maintenu des points de contrôle nocturnes (de 23h à 06h) au Pont du 8 Novembre, au Rond-Point de Moussoudougou, et aux carrefours de Sanoyah et de Kagbélen.
D’une manière générale, il faut avoir ses papiers sur soi (et en garder une copie en lieu sûr).

Photographies

La photographie est autorisée sauf autour des sites militaires, des commissariats de police, des postes de gendarmerie, et à Conakry des palais et résidences présidentielles.


Journalisme

Les journalistes étrangers sont invités à se manifester auprès du Conseil National de la Communication (CNC) munis de leur carte professionnelle et d’une attestation de leur employeur indiquant l’objet de leur travail.

Transports

 

Infrastructure routière

En très nette amélioration depuis plusieurs années, l’impressionnante saison des pluies -de mai à septembre- dégrade fortement les routes et fragilise les ouvrages fluviaux (notamment en Basse-Guinée et en Guinée forestière, très mauvais tronçon de Gueckedou à Macenta). Le 4x4 est indispensable pour circuler dans le pays (prévoir deux roues de secours). Il est préférable de se constituer en convois de deux ou trois véhicules équipés de moyens de radio ou inmarsat dès qu’on s’éloigne des axes principaux.

Il est obligatoire de disposer de tous ses papiers personnels et de ceux du véhicule. Les contrôles sont fréquents et tatillons.

En cas d’accident, la prudence invite à quitter le lieu du sinistre sans sortir de son véhicule pour éviter toute réaction agressive éventuelle de la population. Se rendre au poste de police le plus proche. Toujours garder son calme, ne jamais élever la voix. Les réactions peuvent être violentes et inattendues. Disposer toujours d’au moins 50 000 FG sur soi pour proposer une compensation à l’accidenté, même s’il est responsable.

L’état général des véhicules est désastreux. Il est une des principales causes d’accidents sur les routes (défaut ou absence d’éclairage automobile, défaut de freins). Eviter la circulation de nuit dans les régions, du fait des barrages et de l’absence de secours d’urgence en cas d’accident. De nombreux véhicules ne sont pas assurés.

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